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Actualités

Grippe aviaire H5N1 : stratégie vaccinale face à d’éventuels cas chez les personnes au contact d’animaux infectés
La grippe aviaire H5N1 continue de se propager dans le monde et particulièrement aux Etats-Unis, où elle touche plusieurs espèces animales et cause des infections chez des personnes en contact étroit avec des animaux infectés. À ce jour, aucune transmission interhumaine n’a été observée. Saisie par le ministère de la Santé, la Haute Autorité de santé (HAS) a élaboré, par anticipation, des recommandations sur la stratégie vaccinale qui serait à adopter face à d’éventuels cas humains exposés à des animaux infectés en France. La HAS définit plusieurs scénarios et recommande la vaccination des personnes exposées au virus, avec le vaccin prépandémique du laboratoire Seqirus, en cas d’augmentation des foyers animaux et en présence de cas humains sévères au contact de ces foyers.

Tuberculose pulmonaire : structurer le dépistage et le repérage précoce dans les populations à risque
Certaines populations sont exposées à un risque plus élevé de tuberculose du fait notamment de leurs conditions de vie (détenus, migrants, sans domicile fixe, usagers de drogues…). Afin d’identifier précocement les personnes porteuses d’une tuberculose pulmonaire non diagnostiquées et non traitées et réduire la transmission, la Haute Autorité de santé (HAS) a réévalué les stratégies de dépistage et repérage précoce de la tuberculose pulmonaire dans ces populations à risque. Elle dresse un état des lieux des pratiques et des structures en charge du dépistage et propose deux types de programme par population cible, avec des critères d’éligibilité et des algorithmes standardisés, à destination des décideurs publics.

Recrudescence des infections invasives à méningocoques : de nouvelles recommandations sur le rattrapage vaccinal
Après un début d’année 2025 marqué par une augmentation particulièrement importante des infections invasives à méningocoques, le ministère chargé de la Santé a saisi la Haute Autorité de santé (HAS) sur le rattrapage vaccinal contre les méningocoques B et ACWY chez les enfants nés avant la mise en place de l'obligation vaccinale le 1 er janvier 2025. En complément des recommandations publiées en mars 2024, plus que jamais d'actualité, la HAS propose d’inscrire au calendrier vaccinal l’extension de la vaccination obligatoire contre les méningocoques ACWY chez les nourrissons jusqu’à 2 ans comme pour les méningocoques B. Elle recommande par ailleurs de façon transitoire la mise en place d’un rattrapage ciblant, d’une part, les enfants jusqu’à 3 ans contre les sérogroupes ACWY et d’autre part, les enfants de 2 à 5 ans contre le sérogroupe B. Elle insiste sur la nécessité de mettre à jour sans délai la vaccination contre les sérogroupes ACWY des adolescents et jeunes adultes jusqu'à 25 ans grâce à une large campagne de vaccination menée sur deux ans.

Épidémie de chikungunya : quelle stratégie vaccinale à La Réunion et à Mayotte ?
Face à l’épidémie de chikungunya à La Réunion et alors qu’un premier vaccin a une autorisation de mise sur le marché (Ixchiq), le ministère chargé de la Santé a demandé à la Haute Autorité de santé (HAS) un avis en urgence sur la stratégie vaccinale à mettre en œuvre à court terme contre cette maladie sur les territoires de La Réunion et de Mayotte, en précisant en particulier les populations à prioriser. L’objectif est de définir une stratégie réactive visant à prévenir dans ces territoires la survenue de formes graves chez les populations à risque. Au vu notamment des données disponibles à date et du nombre de doses du vaccin Ixchiq mobilisables à court et moyen termes, la HAS recommande de vacciner en priorité les personnes âgées de 65 ans et plus, notamment celles présentant des comorbidités, puis les adultes de 18 ans et plus présentant des comorbidités ainsi que les agents de la lutte antivectorielle. En l’absence de cas notifié à ce jour à Mayotte, la HAS préconise d’appliquer cette stratégie d’abord à La Réunion.

Alcool : un sujet de santé pour les femmes à toutes les étapes de la vie
Les modalités de consommation d’alcool des femmes évoluent et tendent à se rapprocher des pratiques masculines. Pourtant, femmes et hommes ne sont pas égaux face à l’alcool. Les complications associées à la consommation sont amplifiées chez les premières. Le tabou qui entoure l’alcool est également accentué vis-à-vis des femmes et les représentations liées au genre conduisent à une sous-évaluation médicale et un défaut d’accompagnement. Après avoir élaboré en 2023 un guide et des outils sur la diminution du risque alcool en population générale, la Haute Autorité de santé (HAS) met à disposition des professionnels de premier recours des ressources pour les sensibiliser aux spécificités de l’exposition des femmes à l’alcool, au-delà des seules périodes de grossesse et de maternité.

Borréliose de Lyme et autres maladies vectorielles à tiques : la HAS actualise ses recommandations
La Haute Autorité de santé (HAS) actualise les recommandations élaborées en 2018 sur la prise en charge de la borréliose de Lyme et des autres maladies transmises par les tiques. Cette actualisation vise à faire le point sur les connaissances scientifiques actuelles, harmoniser les pratiques cliniques et aider les professionnels concernés dans leurs démarches diagnostique et thérapeutique. L’enjeu est ainsi d’éviter l’errance médicale de tout patient atteint ou susceptible d’être atteint de ces pathologies. La publication de ces recommandations s’inscrit dans la continuité du guide de parcours de soins , publié en 2022 et qui est toujours d’actualité.

La HAS adopte son nouveau programme « santé mentale et psychiatrie » 2025-2030
La Haute Autorité de santé (HAS) adopte son programme pluriannuel dédié à la santé mentale et à la psychiatrie pour la période 2025-2030. Avec ce 3e programme, la HAS intensifie son engagement dans ce champ afin d’améliorer le parcours de santé des personnes, dès l’émergence de troubles de la santé mentale, et de mieux prendre en charge les troubles les plus sévères. Une feuille de route y est associée, qui définit les priorités pour 2025.

Changer de regard sur la vie intime, affective et sexuelle des personnes en ESSMS pour mieux les accompagner
Composante de la dignité humaine, la vie intime, affective et sexuelle doit être respectée. Elle concerne l'intimité, les émotions, les sentiments, les relations ou encore la vie sexuelle ou l’absence de vie sexuelle. Certaines personnes souhaitent être accompagnées parce qu’elles ont besoin d’information ou de soutien. Il en va de leur épanouissement personnel et social et donc de leur santé. Chez les personnes vulnérables, comme les mineurs et majeurs en situation de précarité, de handicap ou encore les personnes âgées en perte d’autonomie, cet accompagnement se révèle particulièrement nécessaire. Plusieurs difficultés sont rencontrées au sein des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ESSMS) : le sujet est nié voire tabou, les professionnels sont souvent isolés et manquent de formation pour l’aborder, la vie en collectivité introduit des contraintes... La Haute Autorité de santé (HAS) publie un premier volet de recommandations définissant la vie intime, affective et sexuelle et posant des repères juridiques, éthiques et organisationnels à destination des professionnels, des personnes accompagnées et de leur entourage.

Mesurer la qualité des soins à partir des entrepôts de données ? La HAS publie une étude menée avec 3 CHU
Après avoir dressé en 2022 un panorama des entrepôts de données de santé hospitaliers (EDSH) en France, la Haute Autorité de santé (HAS) a mené une étude sur l’intérêt et la faisabilité de la mesure d’indicateurs de qualité et de sécurité des soins (IQSS) à partir de ces entrepôts . Objectif : automatiser le recueil des IQSS mesurés à partir du dossier patient , essentiel mais chronophage pour les professionnels . L’ expérimentation a été menée en collaboration avec trois centres hospitaliers universitaires durant deux ans , sur deux thématiques : la prise en charge de l’accident vasculaire cérébral et de la douleur. La HAS en publie les enseignements et perspectives.

Pneumocoques : élargir la vaccination à tous les adultes de 65 ans et plus
Depuis juillet 2023, la vaccination contre les infections à pneumocoques avec le vaccin Prevenar20 est recommandée par la Haute Autorité de santé (HAS), pour les personnes âgées de 18 ans et plus dès lors qu’elles sont à risque de faire une forme sévère. Alors que les cas d’infections augmentent en France et exposent particulièrement les personnes âgées de 65 ans et plus, la HAS recommande aujourd’hui d’élargir la vaccination à l’ensemble de cette population. Cette recommandation a pour objectifs d’améliorer la couverture vaccinale et de simplifier le calendrier vaccinal par âge clef.
Publications
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Principes d’évaluation des techniques d’amplification des acides nucléiques (TAAN) multiplex dans la prise en charge médicale de pathologies infectieu...
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Label - Flash Sécurité Patient - « Neuroleptiques à action prolongée (NAP). Les NAP parfois ça dérape »
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Flash Sécurité Patient - « Erreurs diagnostiques dans les services des urgences. Diagnostic manqué, urgence aggravée »
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Actualisation des indications des tests de détection de l’infection tuberculeuse latente par mesure de la production d’interféron gamma (dits tests IG...
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Activité des techniques d’amplification des acides nucléiques simplex et multiplex en infectiologie, financées dans le cadre du RIHN
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Évaluation des stratégies de dépistage et de repérage précoce de la tuberculose pulmonaire
Panoramas
La HAS en bref

Autorité publique indépendante à caractère scientifique, la HAS vise à développer la qualité dans le champ sanitaire, social et médico-social, au bénéfice des usagers