Évènements indésirables graves associés aux soins
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Actualités

Évaluation des ESSMS : quel bilan pour cette 2e année de déploiement du dispositif ?
Construit à partir du référentiel national élaboré par la Haute Autorité de santé (HAS), le dispositif d’évaluation de la qualité des près de 45 000 établissements et services du champ social et médico-social se déploie depuis 2023. A l’issue des deux premières années de mise en œuvre de ce dispositif, près d’un quart des structures ont été évaluées par des organismes externes, l’occasion de faire le point sur les résultats et les évolutions à venir. Dans l’ensemble, si la qualité globale reste satisfaisante, des marges de progression subsistent. La HAS annonce par ailleurs que les résultats d’évaluation par structure seront rendus publics à compter de mi-septembre sur son service d’information en ligne Qualiscope.

Cytomégalovirus (CMV) chez la femme enceinte : la HAS recommande un dépistage systématique pour toutes à réévaluer après 3 ans de mise en œuvre
L’infection à cytomégalovirus (CMV) est bénigne dans la majorité des cas. Cependant, si elle est développée pendant la grossesse, notamment pendant la période encadrant le début de grossesse, elle peut provoquer chez le bébé à naître des séquelles lourdes, telles que des troubles auditifs ou du développement cérébral. Actuellement en France, bien qu’un dépistage de l’infection chez les femmes enceintes soit réalisé de plus en plus fréquemment, il n’existe pas de recommandation en faveur d’un dépistage systématique pendant la grossesse. En 2018 puis en 2023, le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) s’est en effet prononcé contre sa mise en œuvre, faute d’éléments suffisants pour en démontrer le bénéfice. Comme prévu par la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2024, le ministère chargé de la Santé a sollicité la HAS afin qu’elle rende un avis sur la pertinence de ce dépistage systématique. Aujourd’hui, la HAS se prononce en prenant en compte l’évolution des connaissances. Elle recommande au ministère chargé de la Santé de mettre en place un dépistage systématique chez les femmes enceintes dont le statut sérologique est inconnu ou négatif, sous réserve qu’un suivi et qu’une collecte de nouvelles données soient mis en place. Cette recommandation devra faire l’objet d’une réévaluation au bout de trois ans, sur la base de données qui devront avoir été recueillies d’ici là.

Fabienne Midy nommée cheffe du service évaluation économique de la HAS
La Haute Autorité de santé (HAS) annonce la nomination de Fabienne Midy au poste de cheffe du service évaluation économique (S2E), nouvellement créé au sein de sa direction de l’évaluation et de l’accès à l’innovation (DEAI). Elle prend ses fonctions le 16 juin 2025.

Vers une meilleure collaboration entre la protection de l’enfance et la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent
Les enfants qui bénéficient d’une mesure de protection [1] , [2] ont à la fois un risque plus important de présenter des troubles psychiques et neurodéveloppementaux et des difficultés d’accès aux soins psychiatriques. Par ailleurs, la continuité de leurs parcours de soins peut ensuite être compromise, entre autres, par manque de coordination entre les acteurs de protection de l’enfance et ceux de la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent. Dans ce contexte, la Haute Autorité de santé (HAS) s’est auto-saisie pour élaborer une recommandation afin de favoriser la coordination entre les acteurs des deux champs concernés. Ce travail s’inscrit dans le cadre de son propre programme « santé mentale et psychiatrie » et dans un contexte où la santé mentale est Grande cause nationale 2025.

Mieux prévenir et gérer les événements indésirables graves associés aux soins survenant chez les nouveau-nés
Face à l'augmentation de la mortalité infantile en France, et sachant que cette évolution préoccupante a des origines multifactorielles, la HAS a analysé 328 déclarations d’événements indésirables graves associés aux soins (EIGS) survenus spécifiquement chez les nouveau-nés et reçues entre le 1er mars 2017 et le 27 mai 2024. Le rapport publié aujourd’hui identifie les causes de ces EIGS et en tire des enseignements conduisant à formuler dix préconisations. Il a pour objectif d’éclairer sur les circonstances des accidents déclarés, d’orienter les actions des pouvoirs publics et des acteurs de la périnatalité, et ainsi de consolider le niveau de sécurité des prises en charge périnatales en France.

Papillomavirus (HPV) : le rattrapage vaccinal recommandé chez les femmes et les hommes jusqu’à 26 ans révolus
L’infection à papillomavirus humains (HPV, Human Papilloma Virus en anglais) est extrêmement courante, surtout au début de la vie sexuelle. Même si ces virus sont la plupart du temps éliminés par le système immunitaire, ils sont responsables chaque année de près de 6 400 nouveaux cas de cancer, principalement du col de l’utérus et 35 000 lésions précancéreuses. Actuellement, la vaccination est recommandée en France pour les jeunes filles et les jeunes garçons, âgés de 11 à 14 ans révolus, avec un rattrapage vaccinal pour les deux sexes, entre 15 et 19 ans révolus. Elle est également recommandée jusqu’à 26 ans révolus pour les hommes qui ont ou ont eu des relations sexuelles avec des hommes (HSH). La HAS a évalué l’opportunité d’élargir le rattrapage à tous les jeunes adultes, jusqu’à 26 ans révolus. Aujourd’hui, elle recommande cet élargissement au ministère chargé de la Santé, tout en rappelant que la priorité demeure la vaccination des adolescents de 11 à 14 ans, chez qui la couverture vaccinale reste insuffisante.

Grippe saisonnière : la HAS précise la place des vaccins Efluelda et Fluad dans la stratégie vaccinale
Infection respiratoire aigüe, la grippe saisonnière provoque chaque année un nombre important de décès et d'hospitalisations, notamment chez les personnes âgées, et une tension élevée du système de soins. Après une saison grippale particulièrement sévère cette année, la Haute Autorité de santé (HAS) a requestionné la place des vaccins grippaux injectables haute dose Efluelda (Sanofi) et adjuvanté Fluad (Vifor France) dans la stratégie vaccinale contre la grippe chez les personnes âgées de 65 ans et plus. Sur la base des dernières données disponibles concernant l'impact sanitaire élevé de la grippe, et la capacité de ces vaccins à réduire le nombre de consultations et d'hospitalisations, la HAS recommande au ministère chargé de la Santé leur utilisation préférentielle par rapport aux vaccins grippaux injectables standard chez les personnes de 65 ans et plus.

Nomination au Collège de la HAS de Véronique Anatole
Véronique Anatole est nommée à compter du 1er mai membre du Collège de la Haute Autorité de santé (HAS), par un décret paru au Journal officiel du 2 mai 2025 . Elle succède à Catherine Geindre en tant que présidente de la commission certification des établissements de santé (CCES) et aura notamment pour mission de piloter la mise en œuvre du 6e cycle de certification des établissements de santé pour la qualité des soins qui s’ouvrira en septembre. Elle sera aussi chargée de coordonner la mission confiée à la HAS sur les ratios minimum de personnel par activité.

Tuberculose pulmonaire : structurer le dépistage et le repérage précoce dans les populations à risque
Certaines populations sont exposées à un risque plus élevé de tuberculose du fait notamment de leurs conditions de vie (détenus, migrants, sans domicile fixe, usagers de drogues…). Afin d’identifier précocement les personnes porteuses d’une tuberculose pulmonaire non diagnostiquées et non traitées et réduire la transmission, la Haute Autorité de santé (HAS) a réévalué les stratégies de dépistage et repérage précoce de la tuberculose pulmonaire dans ces populations à risque. Elle dresse un état des lieux des pratiques et des structures en charge du dépistage et propose deux types de programme par population cible, avec des critères d’éligibilité et des algorithmes standardisés, à destination des décideurs publics.

Recrudescence des infections invasives à méningocoques : de nouvelles recommandations sur le rattrapage vaccinal
Après un début d’année 2025 marqué par une augmentation particulièrement importante des infections invasives à méningocoques, le ministère chargé de la Santé a saisi la Haute Autorité de santé (HAS) sur le rattrapage vaccinal contre les méningocoques B et ACWY chez les enfants nés avant la mise en place de l'obligation vaccinale le 1 er janvier 2025. En complément des recommandations publiées en mars 2024, plus que jamais d'actualité, la HAS propose d’inscrire au calendrier vaccinal l’extension de la vaccination obligatoire contre les méningocoques ACWY chez les nourrissons jusqu’à 2 ans comme pour les méningocoques B. Elle recommande par ailleurs de façon transitoire la mise en place d’un rattrapage ciblant, d’une part, les enfants jusqu’à 3 ans contre les sérogroupes ACWY et d’autre part, les enfants de 2 à 5 ans contre le sérogroupe B. Elle insiste sur la nécessité de mettre à jour sans délai la vaccination contre les sérogroupes ACWY des adolescents et jeunes adultes jusqu'à 25 ans grâce à une large campagne de vaccination menée sur deux ans.
Publications
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Évaluation du programme national de dépistage de la surdité permanente néonatale. Stratégie de dépistage et performances des tests
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Expérience patient et savoir expérientiel : deux notions à clarifier pour développer l’engagement ou la participation
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Évaluation de la pertinence d'un dépistage systématique de l'infection à cytomégalovirus (CMV) au cours de la grossesse
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Protocole d’évaluation de l'acte de radiothérapie peropératoire (RTPO) adjuvante à la tumorectomie dans le traitement du cancer du sein précoce à faib...
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Pertinence de prescrire la vitesse de sédimentation – Reste-t-il des indications à la VS ? - Note de cadrage
Panoramas
La HAS en bref

Autorité publique indépendante à caractère scientifique, la HAS vise à développer la qualité dans le champ sanitaire, social et médico-social, au bénéfice des usagers