Label – Traitement de l’hyperactivité vésicale et de l’incontinence urinaire non neurologique par urgenturie - Note de cadrage

Practice guidelines - Posted on Dec 01 2025

Contexte

L’Association Française d’Urologie (AFU) et le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF) ont sollicité la HAS pour l’élaboration d’une recommandation de bonne pratique sur le traitement de l’hyperactivité vésicale et de l’incontinence urinaire non neurologique par urgenturie de la femme adulte. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la labellisation par la HAS d’une recommandation de bonne pratique.

L’incontinence urinaire par urgenturie est définie par une perte involontaire d’urine associée à une urgenturie ; il s’agit d’un besoin soudain et impérieux d’uriner, difficile à différer et anormal par sa brutalité et son intensité.

L’hyperactivité vésicale est un syndrome clinique défini par l’existence d’urgenturies, avec ou sans incontinence urinaire, fréquemment associées à une nycturie et à une pollakiurie.

Depuis les dernières recommandations de bonne pratique de 2010 de l’AFU et du CNGOF, de nouvelles thérapeutiques sont apparues modifiant, pour certaines, l’algorithme de prise en charge.

Objectifs

  • Mettre à disposition des professionnels et des usagers des recommandations actualisées sur le traitement de l’incontinence urinaire par urgenturie et de l’hyperactivité vésicale de la femme ;
  • Identifier les questions qui restent du domaine de la recherche clinique ;
  • Créer une « fiche d’information patiente » concernant le traitement de la « maladie » de l’incontinence urinaire par urgenturie et de l’hyperactivité vésicale de la femme adulte.

Cibles

La cible principale est représentée par les professionnels de santé directement impliqués dans la prise en charge de l’incontinence urinaire par urgenturie et de l’hyperactivité vésicale de la femme : médecins généralistes, urologues, gynécologues médicaux et gynécologues obstétriciens, sages-femmes, masso-kinésithérapeutes, médecins spécialistes en médecine physique et de réadaptation, gériatres.

Ces recommandations concernent également les patientes pour lesquelles un diagnostic d’incontinence urinaire par urgenturie ou d’hyperactivité vésicale a été posé.