Grippe – La vaccination via les infirmiers, sages-femmes & pharmaciens

Web page - Posted on Sep 28 2018 - Updated on Jun 12 2019

La HAS a reconnu l'intérêt d’élargir et d’harmoniser les compétences des infirmiers, des sages-femmes et des pharmaciens en matière de vaccination contre la grippe saisonnière. L’objectif est de simplifier son accès et d'élargir l'offre vaccinale à destination des populations concernées. A cette fin, la HAS formule notamment 4 recommandations :

  1. Harmoniser les compétences de l’ensemble des professionnels de santé afin que toute personne adulte éligible aux recommandations de vaccination contre la grippe (cf. calendrier vaccinal 2018), puisse être vaccinée quel que soit le professionnel de santé vaccinateur. Il est ainsi préconisé que la vaccination puisse être proposée et réalisée sans prescription préalable d'un médecin, y compris pour la primo-vaccination, par les sages-femmes, les infirmiers et par les pharmaciens participant à l'expérimentation de vaccination contre la grippe en officine*.

  2. Renforcer les exigences associées en termes de formation, de traçabilité de la vaccination et de suivi de l'impact de l'extension des compétences, entre autres par une formation, une mise à jour régulière des connaissances en vaccinologie et un partage de l'information sur l'acte vaccinal entre l'ensemble des professionnels de santé.

  3. Limiter les occasions manquées de vaccination en multipliant les lieux possibles de vaccination (cabinets médicaux, services hospitaliers, établissements médico-sociaux…).

  4. Accompagner ces mesures d'extension des compétences des professionnels de santé à l’aide de campagnes et de documents d'information permettant de lever les freins et les facteurs de non-adhésion à la vaccination contre la grippe.

Les dispositions réglementaires visant à assurer la mise en œuvre de ces recommandations dès la prochaine campagne vaccinale sont parus. Ils lèvent notamment les restrictions à réaliser la vaccination pour les primo-vaccinés et les femmes enceintes ainsi que pour les personnes présentées comme « à risque particulier ».

* Les 4 régions participant à l’expérimentation sont : Auvergne-Rhône-Alpes et Nouvelle-Aquitaine, Hauts-de-France et Occitanie.