Les patients isolés et surveillés à domicile ou en structure dédiée nécessitent un suivi régulier et une surveillance accrue, surtout entre J6 et J12. Il s’agit notamment de surveiller l’évolution de l’état général et respiratoire, de dépister et de prévenir les complications vitales (essentiellement cardio-respiratoire et thrombo-emboliques), et d’évaluer les conséquences fonctionnelles.

Les mesures sanitaires ont pu troubler la surveillance médicale des patients hypertendus et les exposer à un risque accru d’aggravation de leur HTA. Les professionnels (médecins, infirmiers, etc.) doivent les alerter : il ne faut pas qu’ils modifient leur traitement sans avis médical. De même, ils devront consulter en cas de mesure de pression artérielle élevée, d’aggravation de leur état ou devant tout symptôme inhabituel.

En unités de réanimation et de soins continus, la prise en charge MPR du patient et les actes de rééducation/réadaptation sont réalisés lorsque les constantes vitales sont stabilisées. Une mise en condition peut s’avérer nécessaire avant la séance de rééducation/réadaptation (modification du mode ventilatoire, majoration de l'oxygénation, ajout d'un traitement antalgique...). Objectifs principaux de la prise en charge précoce ? Prévenir et limiter les conséquences fonctionnelles.

Dans la prise en charge des situations de sédations et d’anxiolyse, l’utilisation de l’ensemble des benzodiazépines (dont le clonazépam) comme alternative au midazolam permettra d’éviter le recours au midazolam, en forte tension d’approvisionnement.

Compte tenu de l’épidémie, le personnel de santé est exposé à un risque majoré d’anxiété et d’épuisement. Repérer les signes de souffrance psychique qui peuvent alors survenir est un enjeu majeur de prévention. Irritabilité, colère, baisse d’efficacité…, sont quelques-uns de ces signes d’alerte. Des soutiens peuvent alors être proposés : soutien téléphonique, consultations avec des psychologues, des psychiatres...

Pour intégrer le point de vue des usagers dans la sortie de confinement, le Conseil pour l’engagement des usagers, instance consultative de la HAS, formule cinq recommandations sur la réactivation de la démocratie en santé, le partage et l’explication des règles de levée du confinement, l’information adaptée des publics, la coordination des parcours de santé et l’importance accordée aux rituels sociaux.

Les personnes accompagnées par une structure du secteur social ou médico-social sont très diverses : personnes en situation de handicap, personnes âgées, enfants, adolescents, migrants… Pour certains, le respect des mesures barrières est très difficile, notamment parce que, pour ces publics vulnérables, il concourt à limiter le lien social. Cette contribution vise à aider les professionnels à maintenir le lien social et à favoriser l’apprentissage des mesures barrières par les publics qu’ils accompagnent.

Les règles sanitaires mises en place pour contenir l’épidémie de Covid-19 ont bouleversé l’accompagnement de la fin de vie et mis à mal les rituels autour des décès. La HAS diffuse donc une contribution qui vise à identifier les pratiques permettant, malgré la crise, d’accompagner les personnes et leurs proches, dans la fin de vie et dans le deuil, de façon digne et humaine.

La crise sanitaire a fragilisé, dans les pratiques, l’équilibre entre la nécessaire protection des personnes et leur autonomie. Afin de le préserver, la HAS et les acteurs du secteur, proposent de partager des expériences de terrain. Trois thématiques sont ainsi évoquées dans cette contribution : la prise en compte de la parole de la personne, la coconstruction des projets et décisions et le maintien des liens sociaux.

Recommandation pour la prise en charge d'une RTU.

Recommandation pour la prise en charge d'une RTU.

Première évaluation.

Avis favorable au remboursement dans le traitement (en monothérapie ou en association au méthotrexate) de la polyarthrite rhumatoïde active modérée à sévère chez les patients adultes qui ont eu une réponse inadéquate, ou une intolérance, à un ou plusieurs traitements de fond.

Pas de progrès dans la prise en charge.

Nouvelle indication.

Avis favorable au remboursement dans le traitement de l’hypertension artérielle chez les enfants âgés de 1 à 5 ans.

Pas de progrès dans la prise en charge de l’hypertension artérielle des enfants âgés de 1 à 5 ans.