STIVARGA (régorafénib), inhibiteur de tyrosine kinase
Nature de la demande
Pas d’avantage clinique démontré dans la prise en charge du cancer colorectal métastatique
Intérêt clinique faible en cas de score de performance (ECOG) égal à 0 ou 1
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STIVARGA a l’AMM en monothérapie dans le traitement des patients adultes atteints d’un cancer colorectal métastatique qui ont été traités antérieurement ou qui ne sont pas éligibles aux traitements disponibles, notamment une chimiothérapie à base de fluoropyrimidine, un traitement par anti-VEGF et un traitement par anti-EGFR.
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Par rapport au placebo, il améliore faiblement la survie globale et s’accompagne d’une toxicité importante.
Service Médical Rendu (SMR)
Faible |
dans le traitement du cancer colorectal métastatique en échec ou ne relevant pas des traitements disponibles, notamment une chimiothérapie à base de fluoropyrimidine, un traitement par anti-VEGF et un traitement par anti-EGFR, le service médical rendu par STIVARGA est faible chez les patients dont le score de performance est 0-1. |
Insuffisant |
dans le traitement du cancer colorectal métastatique en échec ou ne relevant pas des traitements disponibles, notamment une chimiothérapie à base de fluoropyrimidine, un traitement par anti-VEGF et un traitement par anti-EGFR, le service médical rendu par STIVARGA est insuffisant chez les patients dont le score de performance est > 1. |
Amélioration du service médical rendu (ASMR)
V (absence) |
Compte tenu du profil de tolérance et de la faible quantité d’effet, la Commission considère que STIVARGA n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V, inexistante) dans la prise en charge des patients atteints d’un cancer colorectal métastatique en échec ou ne relevant pas des traitements disponibles (chimiothérapie à base de fluoropyrimidine, traitement par anti-VEGF et traitement par anti-EGFR) et dont le score de performance est de 0 ou 1. |