Comment réduire les risques associés à la création d’un pneumopéritoine en chirurgie digestive ?

Points clés et solutions pour la sécurité du patient
Outil d'amélioration des pratiques professionnelles - Mis en ligne le 27 mai 2016
Le document publié en 2014 a été actualisé à la suite d'un travail réalisé par l'organisme agréé de chirurgie pédiatrique (OA-Chirped). Il prend en compte les particularités de l'enfant.

Contexte de la situation à risques

La cœlioscopie exige un pneumopéritoine dont la création comporte des risques spécifiques : plaies digestives et plaies vasculaires (aorte, veine cave, vaisseaux iliaques). Plus de 250 000 interventions de chirurgie digestive sont réalisées en cœlioscopie chaque année en France (données PMSI) et toutes ces cœlioscopies nécessitent la création d’un pneumopéritoine. On peut estimer l’incidence des plaies vasculaires pouvant mettre en jeu le pronostic vital à environ 100 cas par an en France.

Analyse de la situation à risques

478 évènements indésirables associés aux soins (EIAS) portant sur la création d'un pneumopéritoine ont été analysés dans la base de retour d'expérience du dispositif d'accréditation (base REX) par des chirurgiens de l'organisme agréé de chirurgie viscérale et digestive. L'analyse de ces EIAS ainsi qu'une analyse de la littérature a permis à la Fédération de chirurgie viscérale et digestive (FCVD) de proposer, en partenariat avec la HAS, une solution pour la sécurité des patients.

Comment réduire cette situation à risque ?

Faute de pouvoir choisir entre les 2 techniques de création du pneumopéritoine (technique ouverte et technique fermée), la solution pour la sécurité des patients proposée permet de :

  • gérer des risques propres à chaque technique ;
  • connaître pour chaque technique les moyens (barrières) qui permettent d’agir sur la prévention, la récupération et l’atténuation (cf. texte détaillé de cette solution pour la sécurité du patient).

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