La Haute Autorité de santé annonce le départ d’Isabelle Adenot, membre du Collège et présidente de la Commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé (CNEDiMTS) à compter du 1 er octobre. Isabelle Adenot a en effet souhaité mettre fin à ses fonctions pour des raisons personnelles.
Communiqués de presse


Quels diagnostic et prise en charge en cas d’épaule douloureuse ?
Particulièrement fréquentes et gênantes au quotidien, les douleurs de l’épaule sont dans près 70% des cas liées aux pathologies de la coiffe des rotateurs (tendinopathie, rupture…). Or, les études effectuées par l’Assurance Maladie et la HAS montrent que la prise en charge de la tendinopathie de la coiffe des rotateurs est souvent inadaptée, avec un recours trop fréquent à la chirurgie. C’est pourquoi la HAS a élaboré de nouvelles recommandations sur la conduite à tenir face à une épaule douloureuse. Elle recommande notamment un examen clinique approfondi, rappelle les traitements les plus adaptés et précise que la chirurgie n’a pas d’intérêt en l’absence de rupture de la coiffe des rotateurs.

Bronchiolite : la HAS publie des réponses rapides pour accompagner l’administration du Beyfortus®
Cet été, la HAS a donné son feu vert au remboursement du Beyfortus® (nirsévimab) – un anticorps monoclonal visant à prévenir la bronchiolite chez les nouveau-nés et les nourrissons exposés au virus respiratoire syncitial (VRS). Aujourd’hui, elle complète cet avis par la publication de réponses rapides destinées à guider les professionnels de santé pour administrer le traitement dans le cadre de la campagne d’immunisation contre le VRS qui démarrera à compter du 15 septembre 2023 en métropole, avant le début de la circulation du virus. Elle recommande également de permettre aux sages-femmes d‘administrer ce traitement.

1000ème résultat, ajustement du référentiel et renouvellement de commission ; une rentrée chargée pour la certification des établissements de santé
La HAS vient de prononcer sa 1000 ème décision de certification d’un établissement de santé pour la qualité des soins, selon une démarche déployée depuis mars 2021. L’occasion de dresser un bilan de ce déploiement, au moment où le référentiel évolue dans le cadre de sa révision annuelle. A l’issue d’une période de concertation, la HAS l’ajuste notamment pour mieux prendre en compte les enjeux du numérique. Par ailleurs, la HAS présente le renouvellement de sa commission de certification.

Obligations vaccinales des professionnels : la HAS publie le 2nd volet de ses travaux
La Haute Autorité de santé publie la seconde partie de ses travaux consacrés aux obligations et recommandations vaccinales des professionnels. Ce volet traite des vaccins actuellement recommandés pour les professionnels, soit les vaccins contre la coqueluche, la grippe, l’hépatite A, la rougeole, les oreillons, la rubéole et la varicelle. La HAS préconise de rendre obligatoire l’immunisation contre la rougeole et de maintenir les recommandations de vaccination contre la coqueluche, la grippe, l’hépatite A, et la varicelle. S’agissant de la grippe, elle insiste sur la nécessité de collecter des données robustes sur les infections grippales contractées au sein des établissements prenant en charge les personnes à risque de forme sévère ou compliquée de la maladie. La collecte de ces données constitue un préalable au réexamen de cette position. Plus largement, la HAS réaffirme l’intérêt de la vaccination contre ces maladies, en milieu professionnel comme en population générale.

La HAS nomme un nouveau chef du service presse
La Haute Autorité de santé annonce la nomination de Mohamed Bouhadda à la tête de son service presse. Jusqu’alors attaché de presse au sein de la HAS, il remplace Florence Gaudin, cheffe du service de 2008 à mars 2023.

Syndrome post-réanimation : recommandations pour une prise en charge précoce et adaptée
Le syndrome post-réanimation ( Post intensive Care Syndrome - PICS) se traduit par la persistance de symptômes physiques, psychologiques ou cognitifs après une hospitalisation en réanimation. Ces symptômes peuvent perdurer pendant plusieurs mois voire années, et entraînent des répercussions significatives sur la qualité de vie et la réintégration socio-professionnelle des patients. Alors que le nombre de passages en réanimation a augmenté durant la crise du Covid-19, la Haute Autorité de santé publie des recommandations en vue d’accompagner les professionnels dans la prévention, le dépistage et la prise en charge des personnes atteintes d’un syndrome post-réanimation. Elle recommande notamment de mettre en place un repérage des facteurs de risque à l’admission du patient en réanimation et une évaluation clinique avant la sortie, répétée entre trois et six mois après le passage en réanimation.