Apprentissage de la motricité, loisirs, activités sportives en famille, en milieu scolaire ou en association : l’activité physique, et plus largement le mouvement, font partie de la vie de l’enfant et de l’adolescent. Aujourd’hui, les jeunes pratiquent pourtant de moins en moins d’activité physique tandis que les comportements sédentaires augmentent avec en particulier l’accroissement du temps passé devant des écrans. Or les effets bénéfiques de l’activité physique sur la santé des personnes commencent dès l’enfance et se poursuivent tout au long de la vie. La Haute Autorité de santé (HAS) publie dans ce contexte un guide dédié à l’activité physique chez l’enfant et l’adolescent. L’objectif est d’aider les professionnels de santé (en ville, à l’hôpital, en milieu scolaire…) à promouvoir l’activité physique, à repérer les enfants inactifs ou sédentaires, à identifier ceux qui présentent des risques ou des limitations à la pratique et à accompagner l’enfant et ses parents selon les besoins.
Actualités presse
Activité physique : ses bienfaits sur la santé commencent dès le plus jeune âge
Apprendre, travailler et profiter de ses loisirs quand on présente un trouble du développement intellectuel
Il est primordial, dans l’accompagnement des personnes présentant un trouble du développement intellectuel (TDI), de prendre en compte leurs droits, besoins et préférences. Tel était le message principal porté par la Haute Autorité de santé (HAS) en 2022 dans le premier volet de ses recommandations à destination des professionnels et des proches accompagnant les personnes concernées. La HAS en publie aujourd’hui le second volet, consacré aux différents environnements de vie : la scolarité, le travail et le temps libre. Ces recommandations seront, comme les premières, transcrites en facile à lire et à comprendre (FALC).
La HAS recommande de ne plus prescrire la vitesse de sédimentation
La vitesse de sédimentation (VS) est un marqueur de l’inflammation. L’usage de ce test sanguin est ancien et de moins en moins fréquent. Prescrit majoritairement en médecine générale et en rhumatologie, il représentait en 2023 près de seize millions d’actes remboursés par l’Assurance maladie, pour un montant de douze millions d’euros. La Haute Autorité de santé (HAS) a été saisie par l’Union nationale des caisses d'assurance maladie (UNCAM) afin d’évaluer la pertinence de ce test, dans l’objectif, le cas échéant, d’envisager son déremboursement. Aujourd’hui, considérant ses inconvénients et l’existence d’autres examens plus performants en complément de l’examen clinique, la HAS recommande de ne plus le prescrire.
Des données probantes pour accélérer le virage préventif
Thématique phare de son projet stratégique 2025-2030, la prévention est le sujet de la nouvelle analyse prospective du système de santé, adressée par la Haute Autorité de santé (HAS) au Gouvernement et au Parlement. Dans un contexte marqué par de fortes contraintes budgétaires, la HAS appelle à renforcer l’éclairage des décideurs par des données probantes pour leur permettre d’apprécier la pertinence des interventions de prévention et de promotion de la santé et donc les bénéfices attendus pour la population. A cet effet, elle propose notamment de construire et mettre en place une « boîte à outils » à destination de l’ensemble des acteurs concernés, et de structurer leur dialogue autour de cet enjeu.
L’IA générative en santé : oui, avec un usage responsable
Les systèmes d’intelligence artificielle (IA) générative, tels que Mistral AI, CoPilot ou ChatGPT, se démocratisent à vitesse grand V. Faciles d’accès et de prise en main, des outils se développent également dans le secteur sanitaire, social et médico-social avec de nombreuses applications. Leur utilisation induit toutefois des risques qu’il convient de maitriser. La Haute Autorité de santé (HAS) publie des premières clés d’usage de l’IA générative en santé destinées aux professionnels, qu’ils soient experts ou non du sujet. Le guide volontairement concis se structure en 4 lignes directrices accompagnées d’exemples issus du terrain. Une fiche sur l’utilisation de l’IA générative en santé par les usagers viendra compléter ces travaux.
Accident vasculaire cérébral : améliorer le parcours de santé et la prise en charge des patients
Première cause de décès chez la femme et deuxième chez l’homme en France, les accidents vasculaires cérébraux (AVC) entraînent plus de 30 000 décès et 120 000 hospitalisations par an. Ils peuvent également provoquer des troubles cognitifs (il s’agit de la 2 e cause de ces troubles après la maladie d’Alzheimer) et un handicap physique. La qualité de la prise en charge constitue donc un enjeu majeur de santé publique. À l’occasion de la journée mondiale de l’AVC, en ce 29 octobre 2025, la HAS publie de nouveaux travaux pour améliorer le parcours de santé du patient, depuis l’identification des symptômes jusqu’à la reprise de sa vie quotidienne. Ces travaux sont destinés aux professionnels impliqués dans la prise en charge des personnes ayant fait un AVC, aux agences régionales de santé, aux patients concernés ainsi qu’à leur entourage.
Dispositifs médicaux numériques : la HAS explicite ses principes d’évaluation
Depuis 2023 existent deux voies de remboursement dédiées à certains dispositifs médicaux numériques (DMN) : une prise en charge de droit commun via la liste des activités de télésurveillance médicale (LATM) et la prise en charge anticipée de DMN de télésurveillance médicale et de DMN à visée thérapeutique (PECAN). Sur la base des premiers dossiers soumis à la commission chargée de l’évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé (CNEDiMTS), la Haute Autorité de santé (HAS) publie aujourd’hui les principes d’évaluation de ces DMN. Les objectifs sont d’éclairer les entreprises du secteur, parfois peu familières de l’évaluation, sur les attendus de la commission, d’améliorer ainsi la qualité des dossiers déposés et donc d’accélérer l’accès des patients aux dispositifs médicaux. La HAS a par ailleurs mis à jour à cette occasion les principes d’évaluation de la CNEDiMTS pour les autres voies de remboursement de dispositifs médicaux à usage individuel.
