Bouger plus, lutter contre la sédentarité liée à nos modes de vie, faire 2h30 d’activité physique par semaine… Ces messages de santé publique, bien qu’ancrés dans notre quotidien, doivent encore entrer dans la pratique. Depuis 2016, les médecins peuvent prescrire une activité physique adaptée à leurs patients et sont les mieux placés pour le faire : ils connaissent leurs patients et ont leur confiance. Pourtant, ils manquent de référentiels et d’outils, notamment sur la gestion du risque cardiovasculaire, et prescrivent encore de façon inégale sur le territoire. Face à ce constat, la HAS publie un guide et 6 référentiels par pathologie pour les aider dans cette démarche.
Dossiers de presse

La HAS affine ses indicateurs pour mesurer le résultat au bénéfice du patient

Activités physiques et sportives : un guide pour faciliter la prescription médicale

Lyme et maladies transmissibles par les tiques : dépasser les controverses et proposer une solution à chacun
Si « la maladie de Lyme » fait l’objet d’articles quotidiens, cette expression recouvre dans le langage courant des situations cliniques qui sont en fait différentes. Il est important de distinguer la borréliose de Lyme (une infection causée par la bactérie Borrelia burgdorferi sensu lato), les autres maladies transmises par les tiques (plus rares) et la situation de patients qui ont pu être exposés aux tiques et qui présentent des signes cliniques polymorphes, persistants et non expliqués, pouvant être invalidants. Dans un contexte d’incertitudes scientifiques, la HAS publie aujourd’hui des recommandations de diagnostic et de prise en charge pour toutes les situations, et appelle à dépasser les controverses au profit de l’amélioration de la qualité des soins pour tous les patients.

Maladie d’Alzheimer et maladies apparentées : diagnostiquer tôt pour mettre en place un parcours de soins et d’accompagnement adapté
Plus de 850 000 personnes sont aujourd’hui atteintes d’une maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée. Si aucun médicament ne permet à ce jour de guérir ces malades, un diagnostic dès les premiers signes est indispensable. Il permet en effet de mettre en place un parcours de soins et d’accompagnement adapté, avec des interventions visant le maintien d’une autonomie fonctionnelle des personnes, leur bien-être ainsi que le soutien de l’entourage dans son rôle d’aidant. La Haute Autorité de Santé (HAS) publie aujourd’hui un guide synthétique et des outils destinés à offrir une prise en charge adaptée et réactive à ces personnes qui vivent pendant plusieurs années à domicile.

Fin de vie : en parler, la préparer et l’accompagner
La HAS publie aujourd’hui un guide à destination des professionnels de santé afin de les aider à mettre en œuvre une sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès, pratique sédative prévue par la loi Claeys-Leonetti, que les patients peuvent demander dans des circonstances précises. Ce travail complète une série de travaux de la HAS sur l’accompagnement de la fin de vie : rédaction des directives anticipées, mise en place d’une démarche palliative ou encore maintien à domicile des patients qui nécessitent des soins palliatifs. L’ensemble de ces travaux vise à entendre la demande des patients de finir leur vie chez eux, sans souffrir ainsi qu’à outiller les professionnels de santé, à l’hôpital comme en ville, pour appréhender cette situation.

Troubles dys : comment mieux organiser le parcours de santé ?
Les troubles spécifiques du langage et des apprentissages (TSLA) dits «troubles dys» constituent une priorité de santé publique. Si leur prise en charge s’est améliorée depuis 15 ans, des progrès sont à réaliser concernant notamment la mise en place effective d’un parcours de santé coordonné, fluide et centré sur les besoins de l’enfant. Ainsi, la HAS publie pour la première fois un « guide parcours de santé » que les ARS pourront déployer au bénéfice des patients. Ce guide concerne l’ensemble des acteurs impliqués dans le parcours des troubles dys : familles, soignants et enseignants.

Qualité de la prise en charge de l’AVC, l’hémorragie post-partum, l’hémodialyse et la chirurgie de l’obésité en 2017
L’une des missions de la Haute Autorité de Santé (HAS) est d’évaluer la qualité et la sécurité des soins dans les hôpitaux et cliniques en France. En complément de la satisfaction des patients, elle publie aujourd’hui les résultats de ses indicateurs sur quatre prises en charge à risque, enjeux de santé publique. Elle observe ainsi que l’hémorragie du post-partum et l’hémodialyse sont de mieux en mieux prises en charge, et que l’accident vasculaire cérébral (AVC) et la chirurgie de l’obésité nécessitent encore des efforts soutenus de la part des professionnels de santé. Les résultats sont publiés aujourd’hui, établissement par établissement, sur le site www.scopesante.fr.