BPCO : diagnostic et prise en charge
Plus des 2/3 des patients atteints de BPCO ne sont pas diagnostiqués. Or, la détection précoce de cette maladie qui évolue souvent de façon silencieuse est un enjeu majeur. Le principal facteur de risque est le tabagisme. Questionner ses patients sur ce point, surtout s’ils ont plus de 40 ans, c’est essentiel pour détecter tôt une BPCO. La spirométrie est l’examen qui permet de poser le diagnostic.
La BPCO est le 1er parcours de soin copiloté avec la Cnam dans le cadre de Ma santé 2022.
Le symptôme majeur de la BPCO est la dyspnée qui induit une réduction de l’activité physique quotidienne. D’apparition progressive, au début, la dyspnée n'est pas souvent perçue par le patient.
La coordination des soins est essentielle à la qualité du parcours de soins du patient. Elle est assurée principalement par le médecin généraliste.
Le sevrage tabagique est essentiel dans la prise en charge de la BPCO. La réhabilitation respiratoire est utile pour les patients symptomatiques afin de réduire leur dyspnée.
Le traitement médicamenteux de la BPCO repose sur les bronchodilatateurs de courte puis de longue durée d’action en monothérapie, et si échec, en association.
La prise en charge des complications de la BPCO peut se faire en ville, mais l'hospitalisation est parfois nécessaire. Une exacerbation sévère avec insuffisance respiratoire aiguë est une urgence médicale.
Une évaluation médicale et médico-sociale des besoins du patient est indispensable pour adapter son cadre de vie et atténuer les contraintes de la BPCO sur la vie socioprofessionnelle du patient.