Questions-Réponses sur l’infection à papillomavirus humains (HPV), cause de cancer du col de l’utérus, et le dépistage

Web page - Posted on Jul 06 2020

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Vous êtes une femme entre 25 et 65 ans ? Vous êtes concernée par le dépistage du cancer du col de l’utérus.

Ce document, conçu sous forme de questions/réponses, vous informe sur :

  • l’infection à papillomavirus humains (HPV) et ses modes de transmission,
  • la prévention du cancer du col de l’utérus et son dépistage.

Pour plus d’informations, consultez votre médecin, votre gynécologue ou votre sage-femme. Consultez également :

Cause du cancer du col de l’utérus

Quelle est la cause du cancer du col de l’utérus ?

Le cancer du col de l’utérus est causé par un virus appelé « papillomavirus humains » ; HPV est l'abréviation de Human papillomavirus.

 
 

Infection à HPV

Qu’est-ce que l’infection à HPV ?

HPV est l’abréviation de Human papillomavirus (papillomavirus humains). Il s’agit d’une famille de virus communs qui se transmettent très facilement, quasiment exclusivement par contact sexuel avec ou sans pénétration. Chacun, chacune peut être exposé(e) à une infection à HPV quels que soient son sexe, son genre, ses préférences sexuelles.

Il s’agit de l’infection sexuellement transmissible (IST) la plus fréquente.

Il existe plusieurs types de virus HPV, mais tous ne sont pas responsables du cancer du col de l'utérus. Seuls les HPV dits « à haut risque » le sont : on en dénombre aujourd'hui une douzaine. La plupart du temps, l’infection est transitoire car l’organisme élimine spontanément le virus. Toutefois, dans près de 10 % des cas, l’infection persiste. Elle peut alors entraîner plusieurs années plus tard des lésions au niveau du col de l’utérus. Ces lésions peuvent évoluer vers un cancer.

Ce virus peut aussi causer le cancer de l’anus, du pénis, du vagin, de la vulve et de l’oropharynx (gorge, amygdales et base de la langue). Pour plus d'informations sur ces cancers, consultez la fiche repère Papillomavirus et cancer publiée par l’INCa.

 
Quels sont les signes d’une infection à HPV ?

Le plus souvent, l’infection à HPV est asymptomatique et disparaît spontanément grâce à notre système immunitaire. Dans environ 90 % des cas, le virus HPV aura disparu dans les 2 ans. Ces infections dites transitoires peuvent provoquer des anomalies des cellules du col de l’utérus qui disparaitront également spontanément.

Certains types de HPV (6 et 11) peuvent causer des condylomes, petites verrues au niveau des organes génitaux. Ces types de HPV ne sont pas causes de cancers.

 
Comment se transmet le virus HPV ?

Le virus HPV se transmet par contact des muqueuses ou de la peau, presque exclusivement lors des rapports sexuels, avec ou sans pénétration. Chacun, chacune peut être exposé(e) à une infection à HPV quelle que soit sa sexualité : hétérosexuelle comme homosexuelle, bisexuelle, transgenre (LGBT).

Les préservatifs protègent imparfaitement contre l’infection à HPV, car ils ne couvrent pas l’intégralité des parties génitales. En dehors de la vaccination, il n’existe pas d’autre mode de protection contre le HPV.

 
Peut-on traiter l’infection à HPV ?

Il n’y a pas de traitement pour l’infection à HPV. Dans 90 % des cas environ, notre système immunitaire l’élimine spontanément. La plupart des personnes ayant une infection à HPV n’ont aucun symptôme et ne sauront jamais qu’elles sont ou ont été infectées.

Si le dépistage du cancer du col de l’utérus identifie des anomalies des cellules du col de l’utérus, votre médecin, votre gynécologue ou votre sage-femme vous informera des examens complémentaires à réaliser et des traitements éventuels.

 
L’infection à HPV est-elle fréquente ?

Il s’agit de l’infection sexuellement transmissible (IST) la plus fréquente.

Ce virus se transmet par contact cutané direct, le plus souvent lors de rapports sexuels, avec ou sans pénétration. Près de 80 % des personnes seront infectées par le virus HPV au cours de leur vie. La plupart des infections ont lieu lors des premiers rapports sexuels. Dans environ 90 % des cas, le virus HPV aura disparu dans les 2 ans, et l’infection sera sans conséquence.

 
Faut-il éviter d’avoir des rapports sexuels si vous avez une infection à HPV ?

En cas d’infection à HPV, vous pouvez continuer à avoir des rapports sexuels. L’infection à HPV est très fréquente et le plus souvent transitoire. La plupart du temps, le système immunitaire permet d’éliminer spontanément ces virus et les infections sont sans conséquence.

 

 Infection à HPV et cancer

Une infection à HPV entraîne-t-elle systématiquement l'apparition d'un cancer du col de l'utérus ?

Dans environ 90 % des cas, l’infection à HPV disparaît spontanément dans les 2 ans. Chez certaines femmes, une infection à HPV peut persister plus longtemps. Les anomalies des cellules du col de l’utérus provoquées par le virus peuvent alors évoluer en lésions précancéreuses. Si les lésions précancéreuses ne sont pas traitées, elles peuvent, à leur tour, évoluer en cancer. L’évolution est lente entre l’infection à HPV, l’apparition de lésions précancéreuses, et celle d’un cancer. Les délais sont de 10 à 20 ans entre infection et cancer.

 
Qui est concerné par l’infection à HPV et par le cancer du col de l’utérus ?

Toute femme ayant eu des rapports sexuels avec un homme ou avec une femme, avec ou sans pénétration, même avec un seul partenaire, peut avoir été infectée par le virus HPV. Si vous êtes dans ce cas, vous êtes potentiellement exposée à un risque de cancer du col de l’utérus.

Les hommes transgenres qui ont conservé leur col de l’utérus sont également à risque de cancer du col de l’utérus.

 

Dépistage

Comment prévenir le cancer du col de l’utérus ?

La vaccination contre les infections à HPV

La vaccination contre les infections à HPV protège contre des types de HPV qui causent le cancer du col de l’utérus. Elle est recommandée pour toutes les jeunes filles et tous les jeunes garçons de 11 à 14 ans avec un rattrapage vaccinal possible entre 15 et 19 ans.

La vaccination protège mieux lorsqu’elle est faite avant les premiers rapports sexuels et donc avant d’avoir été exposé au virus HPV.

Sur la vaccination, consultez également Vaccination Info Service.

Le dépistage du cancer du col de l’utérus

Le cancer du col de l'utérus se développe le plus souvent sans symptômes particuliers. L’évolution est lente entre l’infection à HPV, l’apparition de lésions précancéreuses, et celle d’un cancer. Les délais sont de 10 à 20 ans entre infection et cancer.

Le dépistage permet :

  • de détecter des anomalies des cellules du col de l’utérus et de les traiter avant qu’elles n’évoluent en cancer ;
  • de diagnostiquer des cancers à un stade précoce et ainsi d’améliorer les chances de guérison.

Pour en savoir plus sur ce dépistage, consulter votre médecin généraliste, votre gynécologue ou votre sage-femme.

Le programme national de dépistage du cancer du col de l’utérus a été mis en place en 2018. Il s’adresse à toutes les femmes entre 25 à 65 ans. Il inclut les femmes enceintes, les femmes ménopausées et les femmes vaccinées contre les infections à HPV.

Les femmes qui ne se font pas dépister selon les intervalles de temps recommandés recevront du centre régional de coordination des dépistages des cancers un courrier les invitant à consulter leur gynécologue, médecin généraliste ou sage-femme pour réaliser ce dépistage. Dans ce cadre, le dépistage est remboursé à 100 %.

Toutes les femmes, même destinataires de ce courrier, sont libres d’accepter ou non de se faire dépister.

 
Pourquoi n’avez-vous pas reçu de courrier d’invitation à réaliser un test de dépistage ?

Si vous avez réalisé un test de dépistage selon les intervalles recommandés (3 à 5 ans selon votre âge), vous ne recevrez pas de courrier vous invitant à réaliser le dépistage.

Seules les femmes non dépistées selon le rythme recommandé reçoivent un courrier les invitant à réaliser un test de dépistage.

Il se peut également que vous ne soyez pas éligible au dépistage si :

  • vous présentez des signes faisant suspecter un cancer du col de l’utérus : vous relevez alors d’un examen immédiat à visée diagnostique ;
  • vous avez eu un traitement pour une lésion précancéreuse ou cancéreuse du col de l’utérus.

 

 
Quels sont les tests de dépistage disponibles ? Quelle différence y a-t-il entre ces tests ? Comment sont-ils réalisés ?

Il existe deux types de tests de dépistage :

  • l’examen cytologique ;
  • le test HPV-HR.

Ces tests sont réalisés sur un prélèvement de cellules au niveau du col de l’utérus, appelé prélèvement cervico-utérin (ou communément « frottis »).

L’examen cytologique est l'examen au microscope de cellules du col de l'utérus, à la recherche d’anomalies des cellules. Il détecte d’éventuelles lésions précancéreuses au niveau du col de l’utérus. Il permet de les traiter et ainsi de prévenir le développement d’un cancer. Si le résultat de ce test est anormal, la présence de virus HPV à haut risque pourra être recherchée, dans certains cas, sur le même prélèvement.

Le test HPV-HR détecte la présence du virus HPV dans les cellules du col de l'utérus. Il recherche les virus HPV à haut risque qui peuvent entrainer des anomalies cellulaires et des cancers du col de l’utérus. Si ce test de dépistage HPV est positif, on recherchera la présence d’anomalies des cellules sur le même prélèvement.

Avant 30 ans, les infections à HPV transitoires sont très fréquentes : en identifiant des infections qui auraient spontanément disparu, le dépistage par test HPV-HR risquerait d’entrainer des examens et des traitements inutiles.

Selon l’âge au moment du dépistage, les techniques de dépistage diffèrent :

  • Entre 25 et 29 ans, il est recommandé de réaliser deux examens cytologiques à 1 an d’intervalle, puis 3 ans après si le résultat des deux premiers est normal ;

  • À partir de 30 ans, il est recommandé de se faire dépister par le test HPV-HR : il est plus efficace que le dépistage par examen cytologique :

    • si le test HPV-HR ne montre pas d’infection (test négatif), il est recommandé de faire un nouveau test tous les 5 ans.

    • si le test HPV-HR montre une infection (test positif), vous en serez informée par votre médecin qui vous précisera la modalité de suivi la plus adaptée à votre situation. Dans le cas où l’infection est associée à une anomalie des cellules, les examens de confirmation diagnostique reposent sur la colposcopie, avec une éventuelle biopsie.

 
Comment fait-on le prélèvement ? Est-ce douloureux ?

Le prélèvement pour un examen cytologique ou un test HPV-HR est réalisé par frottis. Il prend quelques minutes. Il n’est pas douloureux, même si une gêne peut être ressentie.

L’examen se fait en position gynécologique.

L’examen s’effectue chez le professionnel de santé, celui-ci insère un speculum dans le vagin afin de visualiser le col de l’utérus. Il prélève des cellules au niveau du col de l’utérus à l’aide d’une petite brosse. Ces cellules prélevées sont introduites dans un récipient qui sera envoyé au laboratoire pour analyse. Les femmes concernées par le programme national de dépistage recevront un courrier d’invitation les invitant à prendre rendez-vous avec un professionnel de santé afin de réaliser le dépistage si elles ne l’ont pas réalisé dans les intervalles recommandés.

 
Le test HPV-HR est-il vraiment fiable ?

Le test détecte uniquement l’infection à HPV. Il est très fiable.

Si le test HPV-HR ne montre pas d’infection (test négatif), vous avez un risque quasi inexistant de développer une lésion précancéreuse ou un cancer du col de l'utérus dans les 5 années qui suivent.

Si le résultat montre une infection (test positif), il ne signifie pas que vous avez un cancer du col. Consultez votre médecin généraliste ou votre gynécologue.

 
Le test de dépistage du HPV est-il remboursé en France ?

L’Assurance maladie rembourse à 100 % et sans avance de frais les examens suivants sur présentation du courrier reçu dans le cadre du programme national de dépistage :

  • l’examen cytologique de dépistage pour les femmes entre 25 et 30 ans, ainsi que les actes associés sur le même prélèvement ;
  • le test HPV-HR pour les femmes à partir de 30 et jusqu’à 65 ans ainsi que l’examen cytologique effectué sur le même prélèvement.

La consultation avec votre professionnel de santé au cours de laquelle est effectuée le prélèvement est prise en charge par l'Assurance maladie à 70 %, sur la base du tarif conventionnel. Si vous avez une mutuelle, elle peut rembourser tout ou partie du reste à votre charge.

Si vous bénéficiez de la Complémentaire santé solidaire (CSS) ou de l’Aide médicale d’État (AME), la prise en charge de la consultation et du test est à 100 %, sans avance de frais ni dépassement d’honoraires.

 
À quel rythme vous faire dépister pour le cancer du col de l’utérus ?
  • Entre 25 et 29 ans, le test de dépistage est réalisé par examen cytologique tous les 3 ans, après deux premiers tests réalisés à 1 an d’intervalle et dont les résultats sont normaux.

  • À partir de 30 ans, le dépistage est réalisé par test HPV-HR, 3 ans après le dernier examen cytologique dont le résultat était normal ou dès 30 ans en l’absence de dépistage antérieur. Le rythme entre deux dépistages par test HPV-HR est de 5 ans, dès lors que le résultat du test est négatif. Si le test HPV-HR est positif, consultez votre professionnel de santé qui vous indiquera les examens complémentaires nécessaires.

 

 
 
Quelles peuvent être les conséquences de vous faire dépister plus fréquemment qu’au rythme recommandé ?

Faire un dépistage plus souvent que le délai recommandé (examen cytologique tous les 3 ans chez les femmes de moins de 30 ans et test HPV-HR tous les 5 ans à partir de 30 ans) n’est pas plus efficace mais surtout augmente le risque de fausses alertes (dépistage positif alors qu’il n’existe pas de lésion du col de l’utérus). Chez les femmes jeunes en particulier, des dépistages trop rapprochés induisent des examens et des traitements inutiles pouvant entrainer un risque d’accouchement prématuré lors de grossesses à venir.

 
Où vous faire dépister ?

Dans le cadre du dépistage du cancer du col de l’utérus, vous pouvez prendre rendez-vous pour la réalisation d’un prélèvement auprès :

  • d’un gynécologue ;
  • d’un médecin généraliste ;
  • d’une sage-femme ;
  • d’un centre de santé, un centre mutualiste, un centre de planification et d’éducation familiale ou d’un hôpital ;
  • d’un laboratoire de biologie médicale ou d’un cabinet médical d’anatomo-cyto-pathologie sur prescription médicale ;
  • de certains cabinets infirmiers remplissant les conditions pour pratiquer le test dans le cadre de protocoles de coopération entre professionnels de santé ;
  • d’associations intervenant auprès des populations vulnérables et/ou très éloignées du système de santé (accompagnement au dépistage, médiation sanitaire, unités mobiles, etc.)
 

Si vous avez moins de 30 ans

Pourquoi le test HPV-HR n’est pas recommandé chez les femmes de moins de 30 ans ?

Chez les femmes de moins de 30 ans, les infections à HPV et les anomalies cellulaires transitoires sont fréquentes. La réalisation d’un test HPV-HR chez ces femmes pourrait induire des examens et traitements inutiles pouvant entrainer un risque d’accouchement prématuré lors de grossesses à venir.

 

Si vous avez plus de 30 ans

À partir de 30 ans, la fréquence recommandée du test HPV-HR est tous les 5 ans.

Le dépistage est réalisé par test HPV-HR, 3 ans après le dernier examen cytologique dont le résultat était normal ou dès 30 ans en l’absence de dépistage antérieur. Puis, le rythme entre deux dépistages par test HPV-HR est de 5 ans, dès lors que le résultat du test est négatif. Si le test HPV-HR est positif, consultez votre professionnel de santé qui vous indiquera les examens complémentaires nécessaires.

Si vous êtes vaccinée contre le virus HPV

Faut-il vous faire dépister si vous êtes vaccinée contre le virus HPV ?

Vaccinée ou non, un dépistage régulier est nécessaire. En effet, la vaccination contre le virus HPV protège de la plupart des virus responsables des cancers du col de l'utérus, mais pas contre tous.

La vaccination et le dépistage sont deux méthodes de prévention complémentaires du cancer du col de l’utérus. 

 

Si vous êtes enceinte

Pouvez-vous vous faire dépister pendant la grossesse ?

Être enceinte n’empêche pas de faire un dépistage du cancer du col de l’utérus : il est possible d’en faire un soit lors du premier examen prénatal (généralement à 3 mois de grossesse), soit au cours de la visite post-accouchement. N’hésitez pas à en parler avec votre médecin généraliste, sage-femme ou gynécologue.

 

Résultats du test

Si le résultat du test de dépistage est négatif (examen cytologique normal ou test HPV-HR négatif), qu’est-ce que cela veut dire ?
  • Entre 25 et 29 ans, si le résultat de l’examen cytologique est normal, cela signifie qu’aucune anomalie pouvant correspondre à des lésions précancéreuses ou à un cancer n’a été détectée au moment du dépistage. S’il s’agit du 1er dépistage, celui-ci doit être refait 1 an après puis tous les 3 ans. Si la femme a déjà été dépistée avant 25 ans, le dépistage doit être fait 3 ans plus tard (ou tous les 3 ans entre 25 et 30 ans) ;

  • À partir de 30 ans, si le résultat du test HPV-HR est négatif, cela signifie qu’aucune infection à HPV à haut risque n’a été détectée. Le test HPV-HR est refait tous les 5 ans jusqu’à l’âge de 65 ans.

Si le test de dépistage est négatif ou normal, le laboratoire, cabinet ou autre structure qui pratique le test de dépistage vous en transmet le résultat.

Le laboratoire, cabinet ou autre structure qui pratique le test de dépistage vous invite à consulter votre médecin ou sage-femme lorsque :

  • le test de dépistage est ininterprétable,
  • le test HPV-HR est positif et qu’il est associé à des anomalies des cellules ;
  • l’examen cytologique présente des cellules anormales.

 

Le laboratoire, cabinet ou autre structure qui pratique le test de dépistage ainsi que les centres régionaux de coordination des dépistages des cancers, collectent vos données de santé. Ces structures vous en informent oralement et par voie d’affichage dans les locaux, ou via le courrier d’invitation. Vous pouvez accéder à ces données, demander leur rectification ou vous opposer à leur collecte. Elles sont ensuite anonymisées et transmises au centre régional de dépistage des cancers du col.

 
Si le résultat du test de dépistage est positif (examen cytologique anormal ou test HPV-HR positif), que faire ?

Si le résultat du test de dépistage est positif (examen cytologique anormal ou test HPV-HR positif associé à une cytologie anormale), consultez votre médecin qui vous indiquera les examens complémentaires nécessaires. Dans tous les cas, les examens de confirmation diagnostique reposent sur la colposcopie, avec une éventuelle biopsie.

 

Méthode d’élaboration de ce document

Ce Questions-Réponses a été élaboré par la Haute Autorité de santé conjointement avec Santé publique France et l’Institut National du Cancer. Il se fonde sur les travaux scientifiques suivants :

Il intègre également l’arrêté du 30 juillet 2020 modifiant l’arrêté du 29 septembre 2006 relatif aux programmes de dépistage organisé des cancers et relatif à l’organisation du dépistage organisé du cancer du col de l’utérus.

7 personnes, usagers et professionnels de santé ont été sollicités et ont contribué à la phase de lecture :

  • Michel Sabouret
  • Fatima Aichouch
  • Carole Linon
  • Sabine Milones
  • Jordan Challier
  • Sihame Chkair
  • Roselyne Maillon