Les réponses rapides visent à favoriser l’organisation du parcours des patients COVID+ en sortie de (MCO) ou de réanimation, vers le domicile, ou vers les unités de soins de suite et de réadaptation (SSR) avant leur retour à domicile.

La HAS recommande une augmentation progressive des prises en charge en présentiel, en articulation avec une poursuite de certaines prises en charge à distance. Ces dernières doivent notamment être maintenues pour les patients qui présentent des signes de COVID-19 et qui nécessitent un isolement, ou pour ceux qui ont été en contact avec une personne infectée dans les 14 jours précédents… La HAS préconise aussi que les professionnels prennent contact avec les patients, dans une démarche proactive, surtout pour ceux qui ne se sont pas présentés à un rendez-vous ou pour lesquels les rendez-vous ont été annulés.

[Màj 11/06/2020] Les patients atteints de maladies respiratoires chroniques sévères sont à risque de développer une forme sévère de COVID-19. Pour diminuer le risque de contamination, les mesures barrière doivent être utilisées avec une vigilance accrue. Pour les patients dont l’état de santé nécessite une supplémentation en oxygène, il est conseillé d’adapter la levée du confinement. Il faut maintenir les consultations de suivi et privilégier la téléconsultation. Une consultation en présentiel est toutefois nécessaire en cas d’exacerbation de la maladie respiratoire avec augmentation des symptômes.

La plupart des chirurgies du cristallin concernent la cataracte. La HAS considère que l’anesthésie topique, avec ou sans sédation, est la technique anesthésique de référence en 1^re intention. Le choix de la technique doit se faire en concertation entre le patient, le chirurgien et l’anesthésiste-réanimateur. La HAS préconise un parcours de soins prévoyant une consultation d’anesthésie préopératoire et une surveillance médicale peropératoire. La surveillance devra être assurée par un anesthésiste-réanimateur présent sur site.

La HAS a évalué dans quelle mesure le dosage de calprotectine fécale pourrait améliorer les démarches de diagnostic étiologique qui sont actuellement menées auprès de sujets de moins de 50 ans consultant pour des manifestations digestives chroniques dominées par une douleur abdominale et par des troubles du transit. 

La HAS a évalué dans quelle mesure le dosage de calprotectine fécale pourrait améliorer le diagnostic étiologique de poussées de symptômes digestifs venant interrompre une phase de rémission de maladie inflammatoire chronique intestinale (MICI). 

En avril dernier et jusqu’au 30 juin, la HAS a soumis son projet de grille à consultation publique afin de recueillir l’avis des acteurs du secteur, impliqués dans le développement ou l’utilisation de solutions numériques : associations agréées ou non de patients et d’usagers du système de santé, collèges nationaux professionnels et sociétés savantes, institutions et agences publiques, syndicats, industriels, développeurs, chercheurs …