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Première évaluation

Avis favorable au remboursement dans le traitement de la constipation induite par les opioïdes (CIO) chez les patients adultes ayant été traités préalablement par un laxatif.

Quel progrès ?

Pas de progrès dans la prise en charge de la CIO.

Quelle place dans la stratégie thérapeutique ?

La constipation est l’effet indésirable le plus fréquemment rapporté sous traitement par les opioïdes.

Elle toucherait plus de 40% des patients sous traitement. La constipation induite par les opioïdes (CIO) ne cède pas à la poursuite du traitement opioïde. Elle est à l’origine d’une dégradation de la qualité de vie des patients, et pourrait entraîner une diminution des doses d’antalgiques utilisées,  devenant alors inadéquates pour le soulagement de la douleur, voire un arrêt du traitement opioïde. 

Il est recommandé de recourir systématiquement à un traitement laxatif dès l’instauration et pendant  toute la durée du traitement par opioïdes. Plusieurs types de laxatifs peuvent être utilisés, dont les laxatifs lubrifiants  (huile  de  paraffine),  les  laxatifs  osmotiques  (polyéthylène  glycol),  les  laxatifs stimulants (non remboursés) et les laxatifs par voie rectale. Pour la prise en charge médicamenteuse de la constipation induite par les opioïdes chez les patients adultes ayant eu une réponse inadéquate au(x) laxatif(s), deux médicaments peuvent être utilisés en France :

  •  RELISTOR (méthylnaltrexone bromure) : chez les patients adultes ayant une pathologie à un stade avancé et relevant de soins palliatifs, lorsque la réponse aux laxatifs habituels a été insuffisante, cet antagoniste sélectif périphérique des récepteurs mu aux opioïdes administré par voie sous-cutanée a un SMR important (ASMR IV). Dans le traitement de la constipation des patients traités par opioïdes ne présentant pas une pathologie avancée et ne relevant pas de soins palliatifs, lorsque la réponse aux laxatifs habituels a été insuffisante, le SMR est faible (ASMR V).
  • MOVENTIG (naloxégol par voie orale), chez les patients ayant eu une réponse insuffisante aux laxatifs.  Son efficacité a  été  jugée  modérée  et  son  effet  sur  la qualité de vie n’a pas été établie : SMR faible et ASMR V.

Place du médicament

La naldémédine (RIZMOIC) représente une alternative au naloxégol (MOVENTIG) et à la méthylnaltrexone bromure (RELISTOR). Il s’agit d’un traitement de 1ère intention. Son efficacité est faible sans effet  démontré sur  la qualité de vie.


Service Médical Rendu (SMR)

Faible

Le service médical rendu par RIZMOIC (naldémédine) est faible dans l’indication de l’AMM.


Amélioration du service médical rendu (ASMR)

V (absence)

RIZMOIC (naldémédine) n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) dans la stratégie de prise en charge de la constipation induite par les opioïdes chez les patients adultes ayant été traités préalablement par un laxatif.


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